Post by dawyked on Dec 27, 2005 19:09:33 GMT 1
;D:
En Haïti, il existe un terme pour décrire un vrai fils de la patrie, un vrai patriote, un homme qui peut quitter son pays tout en le conservant au fond de son cœur : on appelle un tel homme « natif natal », un nom qui sied parfaitement à Wyclef Nelust Jean.
Membre des Fugees, groupe s’étant mérité de nombreux prix, Wyclef Jean a été propulsé au sommet de la célébrité en 1996 lorsque le premier album du groupe, intitulé « The Score », a vendu 17 millions de copies à l’échelle internationale et a engendré plusieurs hits comme le méga-succès « Killing me softly ». L’énorme popularité de cet album, ainsi que de son successeur, l’album solo de Wyclef intitulé « Wyclef Jean Presents The Carnival », ont fait de lui l’un des auteurs-compositeurs et réalisateurs les plus en demande de l’industrie.
Ayant collaboré avec Bono, Stevie Wonder, Michael Jackson, Whitney Houston, Destiny's Child, Santana, Gloria Estefan, Patti Labelle, Missy Elliott, Youssou N'Dour, Mary J. Blige, Simply Red et plusieurs autres artistes au fil du temps, Wyclef Jean a reçu de nombreuses marques d’appréciation et plusieurs hommages. Mais malgré le sentiment de réussite que la reconnaissance du public lui procure, aucun projet musical n’a procuré à Wyclef Jean autant de fierté que son dernier album.
Welcome To Haiti Creole 101 (Sak Pasé Records) est un album sur lequel le créole et le français prédominent et dont la création s’est étendue sur plusieurs années. Comme 2004 marque le 200e anniversaire de l’indépendance d’Haïti, première république noire à se libérer de l’esclavage, Wyclef Jean a jugé que le moment était venu de dévoiler son chef-d’œuvre. Dans sa langue natale, agrémentée de rythmes créoles traditionnels comme le Konpa, le Zouk le Rara, Wyclef jean rend hommage à sa terre natale avec une célébration musicale éclectique et vibrante qui transcende la barrière des langues et va droit au cœur des vrais mordus de musique.
Créole 101 comporte aussi des pièces en anglais comme « President », un mantra qui réveille la conscience sociale que Wyclef Jean a récemment interprété à la U.S. Democratic National Convention, à Boston au Massachusetts. Le clip de cette pièce sera réalisé par Spike Lee.
Track by Track
1. Intro: Où il est question de fierté. Fierté de la terre natale et du drapeau national. La voix hypnotique de Jean Dominique, le fameux journaliste Haïtien assassiné devant sa station de radio le 3 Avril 2000, donne ici une définition sans équivoque du patriotisme. Inspiré par un extrait du film de « L’agronome » pour lequel Wyclef a composé une poignante trame sonore à la demande du réalisateur Jonathan Demme, trois fois oscarisé.
2. 24 Hours to live. Imaginez un réveil matinal avec la certitude soudaine qu’il vous reste seulement 24 heures à vivre. Que feriez-vous ? Où iriez-vous ? Le cauchemar de Wyclef débute avec un génial échantillon d’un succès de Rodrige Milien’s, daté de 1975. Jean invente ici un style nouveau, mixant la « vibe » du style créole dénommé « twoubadou » (troubadour) avec la vraie culture hip hop; le tout guidé par un sens inné du suspens et un « timing » proprement stupéfiants !
3. Party By The Sea. Une vraie chanson de party tropical ! On y retrouve le Jamaïcain Buju Banton dans ses oeuvres ainsi que le savoir-faire légendaire du duo haïtien T-Vice, basé à Miami. Le guitariste et chanteur Roberto Martino et son frère Reynaldo (claviers) concoctent avec Wyclef un gros konpa nouvelle génération à saveur calypso et dancehall.
4. Festival / Fistibal Un typique morceau de carnaval, bon pour défiler triomphalement sur un char allégorique dans la marée humaine en liesse en plein Port-au-Prince ! Inclut un extrait de “Rhythms of the Night”, un hit Motown signé De Barge, qui s’est hissé à la troisième place du classement Billboard en 85, l’année où le petit Wyclef a débarqué tout ahuri à l’aéroport JFK. Introduit la nouvelle danse « fistibal », nom qui désigne cette fronde artisanale, le jouet préféré des petits Haïtiens. Du bon gros délire !
5. Lè Ou Marye. Un homage enlevé à l’homme du sud, Achille Paris, le plus grand troubadour d’Haïti. “Lè ou marye” est la reprise irrésistible d’une chanson plutôt coquine au sujet du mariage. Avec un coup de main des leaders du mouvement twoubadou: Fabrice Rouzier et Kéké Bélizaire et une imitation pissante par Clef du Roi Coupé Cloué, un des chanteurs d’Haïti les plus célèbres mondialement qui avait coutume de s’aventurer dans des discours improvisés appelés « prêches », assez proches en fait du spoken word mais à la manière d’un Isaac Hayes.
6. Generation X Un autre genre de konpa, avec une touche old school, une inspiration gospel et un refrain manière moderne. Une rengaine mélodique et crèvecoeur qui met en garde contre le Sida et l’abus de drogue. “J’aurais beau être le plus grosse star du rap” chante Wyclef “mais je ne suis rien sans la reconnaissance des miens… Je veux voir Ie futur dans vos yeux…”
7. La Bamba. Comment tourner un classique archi-connu du rock mexicain en hip hop et en konpa , juste pour le plaisir, et l’amener à un autre niveau.
8. Pistach Une chanson pour les braves marchandes qui vendent des cacahuètes grillées au marché, à ciel ouvert. “Respectez ma mère, avise le chanteur, et ne dites aucun mal non plus du coupeur de canne, car c’est lui mon père. Une ligne de basse contagieuse et un groove qui évoque la musique populaire brésilienne tout en restant typique des chants que scandent les groupes à pied en Haïti en répétant « Laissez-nous passer !»
9. Voodoo Marsa. Le Rara et le Raboday sont des styles et rythmes profanes inspirés de la tradition vodouesque. Le mot créole signifie jumeau ou siamois. “Mon pays et moi sommes inseparables, chante Wyclef ”. Hommage à Boukman, le révolté qui a conduit la révoltes des esclaves d’Haïti contre les armées colonials françaises en 1791.
10. Haitian Mafia Un des “beats” les plus puissants du disque. Avec la sémillante Foxy Brown qui rameute les antillais créolophones et anglophones dans sa pègre. La morale de cette fable : ”Ces immigrants n’éataient pas venus fonder une mafia en Amerique. Mais ton système les y a forcé…”
11. Lavi Nouyok. Tranches de vie dans New York City. Dédié aux boat people et autres immigrants illégaux qui apprennent sur le tas l’envers du rêve américain. Morceau plus proche d’un hip hop nord américain à tendance hardcore mais qui rime dans un créole particulièrement tranchant.
12. Bay Mikro m’ Volim Monte le volume de mon micro ! Une chanson qui cause de la liberté d’expression avec un ostinato contagieux typique du rara, musique de rue. Dans la version remix, Wyclef Jean invite le trio de rappeurs le plus acclamé à Montréal: Muzion. D’origine haïtienne, Dramatic, Impossible et sa soeur J.Kill se sont mérité deux fois le trophée du meilleur album hip hop au Québec pour leur deux premiers opus en 99 et 2002.
13. Fanm Kreyòl “Sharon Stone et Beyonce sont bien belles mais moi, je préfère une fille des Antilles; elle sait comment danser le zouk”. Cette pièce démontre aussi l’étendue de cette vague ragga qui sévit dans les Antilles francophones depuis un moment.
14. Nou va rive. Une chanson d’espoir sincère. Une complainte chargée de mystique qui rappelled “Yele”, cette inoubliable ballade de son premier album solo. On y retrouve Wyclef plus proche de Marley, comme un chantre du tiers-monde qui implore la paix.
i not speak frech, but meybae someone can find this interesting. ;D paz.
En Haïti, il existe un terme pour décrire un vrai fils de la patrie, un vrai patriote, un homme qui peut quitter son pays tout en le conservant au fond de son cœur : on appelle un tel homme « natif natal », un nom qui sied parfaitement à Wyclef Nelust Jean.
Membre des Fugees, groupe s’étant mérité de nombreux prix, Wyclef Jean a été propulsé au sommet de la célébrité en 1996 lorsque le premier album du groupe, intitulé « The Score », a vendu 17 millions de copies à l’échelle internationale et a engendré plusieurs hits comme le méga-succès « Killing me softly ». L’énorme popularité de cet album, ainsi que de son successeur, l’album solo de Wyclef intitulé « Wyclef Jean Presents The Carnival », ont fait de lui l’un des auteurs-compositeurs et réalisateurs les plus en demande de l’industrie.
Ayant collaboré avec Bono, Stevie Wonder, Michael Jackson, Whitney Houston, Destiny's Child, Santana, Gloria Estefan, Patti Labelle, Missy Elliott, Youssou N'Dour, Mary J. Blige, Simply Red et plusieurs autres artistes au fil du temps, Wyclef Jean a reçu de nombreuses marques d’appréciation et plusieurs hommages. Mais malgré le sentiment de réussite que la reconnaissance du public lui procure, aucun projet musical n’a procuré à Wyclef Jean autant de fierté que son dernier album.
Welcome To Haiti Creole 101 (Sak Pasé Records) est un album sur lequel le créole et le français prédominent et dont la création s’est étendue sur plusieurs années. Comme 2004 marque le 200e anniversaire de l’indépendance d’Haïti, première république noire à se libérer de l’esclavage, Wyclef Jean a jugé que le moment était venu de dévoiler son chef-d’œuvre. Dans sa langue natale, agrémentée de rythmes créoles traditionnels comme le Konpa, le Zouk le Rara, Wyclef jean rend hommage à sa terre natale avec une célébration musicale éclectique et vibrante qui transcende la barrière des langues et va droit au cœur des vrais mordus de musique.
Créole 101 comporte aussi des pièces en anglais comme « President », un mantra qui réveille la conscience sociale que Wyclef Jean a récemment interprété à la U.S. Democratic National Convention, à Boston au Massachusetts. Le clip de cette pièce sera réalisé par Spike Lee.
Track by Track
1. Intro: Où il est question de fierté. Fierté de la terre natale et du drapeau national. La voix hypnotique de Jean Dominique, le fameux journaliste Haïtien assassiné devant sa station de radio le 3 Avril 2000, donne ici une définition sans équivoque du patriotisme. Inspiré par un extrait du film de « L’agronome » pour lequel Wyclef a composé une poignante trame sonore à la demande du réalisateur Jonathan Demme, trois fois oscarisé.
2. 24 Hours to live. Imaginez un réveil matinal avec la certitude soudaine qu’il vous reste seulement 24 heures à vivre. Que feriez-vous ? Où iriez-vous ? Le cauchemar de Wyclef débute avec un génial échantillon d’un succès de Rodrige Milien’s, daté de 1975. Jean invente ici un style nouveau, mixant la « vibe » du style créole dénommé « twoubadou » (troubadour) avec la vraie culture hip hop; le tout guidé par un sens inné du suspens et un « timing » proprement stupéfiants !
3. Party By The Sea. Une vraie chanson de party tropical ! On y retrouve le Jamaïcain Buju Banton dans ses oeuvres ainsi que le savoir-faire légendaire du duo haïtien T-Vice, basé à Miami. Le guitariste et chanteur Roberto Martino et son frère Reynaldo (claviers) concoctent avec Wyclef un gros konpa nouvelle génération à saveur calypso et dancehall.
4. Festival / Fistibal Un typique morceau de carnaval, bon pour défiler triomphalement sur un char allégorique dans la marée humaine en liesse en plein Port-au-Prince ! Inclut un extrait de “Rhythms of the Night”, un hit Motown signé De Barge, qui s’est hissé à la troisième place du classement Billboard en 85, l’année où le petit Wyclef a débarqué tout ahuri à l’aéroport JFK. Introduit la nouvelle danse « fistibal », nom qui désigne cette fronde artisanale, le jouet préféré des petits Haïtiens. Du bon gros délire !
5. Lè Ou Marye. Un homage enlevé à l’homme du sud, Achille Paris, le plus grand troubadour d’Haïti. “Lè ou marye” est la reprise irrésistible d’une chanson plutôt coquine au sujet du mariage. Avec un coup de main des leaders du mouvement twoubadou: Fabrice Rouzier et Kéké Bélizaire et une imitation pissante par Clef du Roi Coupé Cloué, un des chanteurs d’Haïti les plus célèbres mondialement qui avait coutume de s’aventurer dans des discours improvisés appelés « prêches », assez proches en fait du spoken word mais à la manière d’un Isaac Hayes.
6. Generation X Un autre genre de konpa, avec une touche old school, une inspiration gospel et un refrain manière moderne. Une rengaine mélodique et crèvecoeur qui met en garde contre le Sida et l’abus de drogue. “J’aurais beau être le plus grosse star du rap” chante Wyclef “mais je ne suis rien sans la reconnaissance des miens… Je veux voir Ie futur dans vos yeux…”
7. La Bamba. Comment tourner un classique archi-connu du rock mexicain en hip hop et en konpa , juste pour le plaisir, et l’amener à un autre niveau.
8. Pistach Une chanson pour les braves marchandes qui vendent des cacahuètes grillées au marché, à ciel ouvert. “Respectez ma mère, avise le chanteur, et ne dites aucun mal non plus du coupeur de canne, car c’est lui mon père. Une ligne de basse contagieuse et un groove qui évoque la musique populaire brésilienne tout en restant typique des chants que scandent les groupes à pied en Haïti en répétant « Laissez-nous passer !»
9. Voodoo Marsa. Le Rara et le Raboday sont des styles et rythmes profanes inspirés de la tradition vodouesque. Le mot créole signifie jumeau ou siamois. “Mon pays et moi sommes inseparables, chante Wyclef ”. Hommage à Boukman, le révolté qui a conduit la révoltes des esclaves d’Haïti contre les armées colonials françaises en 1791.
10. Haitian Mafia Un des “beats” les plus puissants du disque. Avec la sémillante Foxy Brown qui rameute les antillais créolophones et anglophones dans sa pègre. La morale de cette fable : ”Ces immigrants n’éataient pas venus fonder une mafia en Amerique. Mais ton système les y a forcé…”
11. Lavi Nouyok. Tranches de vie dans New York City. Dédié aux boat people et autres immigrants illégaux qui apprennent sur le tas l’envers du rêve américain. Morceau plus proche d’un hip hop nord américain à tendance hardcore mais qui rime dans un créole particulièrement tranchant.
12. Bay Mikro m’ Volim Monte le volume de mon micro ! Une chanson qui cause de la liberté d’expression avec un ostinato contagieux typique du rara, musique de rue. Dans la version remix, Wyclef Jean invite le trio de rappeurs le plus acclamé à Montréal: Muzion. D’origine haïtienne, Dramatic, Impossible et sa soeur J.Kill se sont mérité deux fois le trophée du meilleur album hip hop au Québec pour leur deux premiers opus en 99 et 2002.
13. Fanm Kreyòl “Sharon Stone et Beyonce sont bien belles mais moi, je préfère une fille des Antilles; elle sait comment danser le zouk”. Cette pièce démontre aussi l’étendue de cette vague ragga qui sévit dans les Antilles francophones depuis un moment.
14. Nou va rive. Une chanson d’espoir sincère. Une complainte chargée de mystique qui rappelled “Yele”, cette inoubliable ballade de son premier album solo. On y retrouve Wyclef plus proche de Marley, comme un chantre du tiers-monde qui implore la paix.
i not speak frech, but meybae someone can find this interesting. ;D paz.